L’exposition fait suite au projet Anatomie du saut dans le vide. L’année 1968 et les beaux-arts en Tchécoslovaquie réalisé à la Galerie de l’Est de la Bohème à Pilsen en coopération avec le musée Kampa, qui a cartographié la période de 1967 (le Printemps de Prague) à 1972 (le début de la normalisation) et la réaction des artistes à cette période cruciale de l’histoire de la Tchécoslovaquie. Le projet distinct dédié à Jan Palach (et plusieurs œuvres concernant l’auto-immolation de Jan Zajíc) n’est pas une reprise de l’exposition Anatomie du saut dans le vide, mais son extension, où sont présentées également des œuvres qui ont répondu à la mort de Palach et Zajíc à plusieurs années d’intervalle. Ces travaux montrent que même si le pouvoir totalitaire a tenté de supprimer la mémoire de Jan Palach, elle est toujours restée vivante dans la conscience collective. En plus de ses propres œuvres d’art, l’exposition s’intéressera également au cinéma et à la production papier (affiches, enveloppes) et aux enregistrements musicaux ou à la parole de l’époque.
(extrait tiré du site internet du musée Kampa)
Pour l’exposition Le pouvoir de l’action, le fonds Pro arte a prêté une œuvre à fort caractère émotionnelle, Honneur à Jan Palach, de 1969 d’Alena Kučerova. Par cette oeuvre, cette figure éminente de la scène artistique tchèque a démontré un geste politique unique.